Notre réponse :
Le Dauphiné libéré a rendu compte
ce jeudi 6 octobre des mesures ayant été faites chez deux particuliers
gapençais pour mesurer le « rayonnement »
des Linky. Loin d’être « rassurantes »,
ces études interrogent.
Il est difficilement acceptable
de voir des conclusions publiées alors que le
« système linky » n’est pas totalement opérationnel à Gap (le compteur
mesuré, mais aussi tous les autres compteurs qui devraient communiquer par
grappe avec lui, les concentrateurs qui doivent relayés les informations à
Enedis, et donc tout les flux de CPL et de radiofréquences de téléphonie mobile
qui doivent aller avec). Et le matériel utilisé ne correspond pas aux fréquences du CPL Linky ! (voir image ci-dessous) D’ailleurs aucun
chiffre n’a été communiqué par l’ANFR à Gap, ce qui laisse dans un profond
brouillard le lecteur.
Quand bien même ces chiffres
auraient été donnés, ils auraient été critiquables puisque… la même étude a été menée par l’ANFR en septembre, ailleurs en France !
Et le CRIIREM, institut scientifique indépendant, y a relevé de graves confusions, des erreurs
scientifiques et un protocole inadapté au Linky. Malheureusement, Roger
Didier a accueilli, non une mission « avant-gardiste », mais un copié-collé de mauvaise expérience !
Enfin, il est très regrettable de
voir une demi-page de journal présentant le Linky selon ses seuls avantages,
alors que la polémique est loin d’être éteinte, elle prend même de l’ampleur en
France (voyez Aix-en-Provence, Saint-Denis, etc.) et dans les Hautes-Alpes !
Un mot sur les débats aurait été
bienvenu.
Car le Linky ne pose pas seulement
des problèmes sanitaires, mais a un impact sur nos libertés, coûte cher, induit
une domination technologique laissant de côté les citoyens, la machine
remplaçant l’Homme. Bref, c’est aussi et
avant tout une question de démocratie et d’humanisme.
Le collectif Stop Linky 05 le redira samedi 8 octobre à 10h devant la Préfecture
et appelle tous les Hauts-Alpins à venir manifester pour ne pas se laisser
faire. Et peut-être, irons-nous sous les fenêtres du Maire pour le lui dire…
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